Soldats prussiens à Saint-Denis.
À l'époque de la Commune de Paris, les autorités allemandes d'occupation avaient établi le siège de leur commandantur à Saint-Denis.
Le 13 février 1871 [...] Nous arrivons à une heure et demie à Fauville, qui regorge de soldats allemends. Ce sont des Prussiens, de vrais Prussiens, des landwers avec le shako à double visière. Il y a deux types caractérisés dans l’armée prussienne : l’Allemand joufflu et l’Allemand barbu. Le barbu a l’ait maussade, revêche, triste, dur, brutal ; le joufflu vous montre une grosse figure rougeaude, épanouie, souriante, ingénue, naïve. Barbus et joufflus, d’ailleurs, crèvent de santé. Il faut voir de près, ces Allemands qui, dans les proclamations de M. Gambetta, étaient démoralisés, abbattus, harassés, las de la guerre. Tous ces solides coffres allemands sont bondés de notre viande et gorgés de notre vin.
Extrait de “l’Invasion Souvenirs et récits” de ludovic Halévy.
Pontonniers bavarois aux Andelys.
[...] “Le sept décembre, un équipage de pont, composé de cinquantes voitures à six chevaux, chargées du matériel et de trois cent pontonniers, arriva aux Andelys pour jeter un pont sur la Seine. Logés au Petit-Andely, les pontonniers ne commencèrent leur besogne que le lendemain. En deux heures tout fut terminé, et l’ennemi fut en possession d’un pont qui remplaça à merveille celui du petit-Andely et celui d’André que les nôtres avaient fait sauter en se retirant”.
Prussiens au siège de Strasbourg.
Prussiens au fort de Nogent.
Allemands au plateau de Châtillon en janvier 1871.
Le Kronprinz Frédéric Guilaume futur roi de Prusse posant avec ses officiers.
Artillerie allemande à Torcy, près de Sedan, en septembre 1870.